Séance 19h30 – Catégorie Fosse – à partir de 12 ans
Grâce à ces titres phares Celine 3X, Rappel et Cartier, Gazo a connu une ascension fulgurante avec son énergie explosive et sa présence scénique captivante.
Comme chaque année, le 8 mars marque la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, souvent injustement abrégée en « Journée de la femme » ! Il ne s’agit pas d’une fête mais le rappel de la lutte quotidienne des femmes face aux multiples discriminations et violences qu’elles subissent encore partout dans le monde et en France. Les élus du CASI Paris Nord s’associent chaque année à cette journée revendicative en proposant aux cheminotes rattachées au CASI Paris Nord des dates et lieux de rencontre pour débattre.
Chères cheminotes,
Le 8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et non « la journée de la femme ». Les inégalités entre les femmes et les hommes sont les plus anciennes et les plus structurelles de nos sociétés. Malgré des avancées ces dernières décennies, le chemin reste long pour atteindre l’égalité. Selon l’ONU, les femmes devront encore attendre plus de 300 ans avant de connaître un monde égalitaire ! Les femmes et les jeunes filles continuent de subir le sexisme, la discrimination, les violences basées sur le genre, et l’exclusion sociale et économique.
En France, les femmes gagnent toujours 15 % de moins que les hommes à travail égal. 20 % des femmes inactives le sont à cause des « obligations familiales », soit quatre fois plus que la part des hommes inactifs pour ces mêmes raisons. 53 % des pauvres en France sont des femmes, soit 4,9 millions de femmes vivant sous le seuil de pauvreté. Deux tiers des personnes ayant recours à l’aide alimentaire sont des femmes.
À ce contexte s’ajoute celui des violences sexistes et sexuelles subies principalement par des femmes. Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Neuf femmes sur dix anticipent et adoptent des stratégies d’évitement pour s’épargner d’actes sexistes. 40 % des hommes, trouvent normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants. 25 % des hommes de 25 à 34 ans estiment qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter.
Il est essentiel de faire la différence entre « journée de la femme » et Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Le 8 mars est encore souvent considéré, à tort, comme « la journée de la femme », avec une récupération marketing pour cibler une clientèle féminine, offrant des promotions sur les produits considérés comme « féminins », tels que les cosmétiques, les produits électroménagers ou les vêtements. Ces relents commerciaux véhiculent très souvent des stéréotypes sur le rôle de la femme dans la société, stéréotypes profondément antiféministes et patriarcaux et donc à l’opposé de l’objectif même de la Journée internationale des droits des femmes. De plus, ils s’inscrivent dans une logique de surconsommation néfaste pour la planète.
Le 8 mars est une journée de lutte !
Le 8 mars n’est donc pas la seule journée de l’année où il faut bien traiter les femmes. Bien au contraire, le combat pour les droits des femmes est un combat de tous les jours, devant impliquer autant les femmes que les hommes.
Le 8 mars, la JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES est une journée de célébration des luttes menées par les féministes et un moment de mobilisation générale pour rappeler que le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes est loin d’être gagné !
Je vous invite à vous inscrire à ces activités et à participer à toutes les mobilisations consacrées aux droits des femmes et à leurs extensions.
Pierre-Marie Jumeaucourt, secrétaire du CASI Paris Nord.
Roman
Prix CCGPF cheminots 2024
À l’issue d’une manifestation, une jeune française est arrêtée et conduite à La Manouba, la prison pour femmes de Tunis. Au sein du Pavillon D, cellule qu’elle partage avec vingt-huit codétenues, elle n’a pu garder avec elle qu’un livre, Les Contemplations de Victor Hugo.
Dans les marges de ce livre, la jeune femme commence à écrire une autre histoire. Celle des tueuses, des voleuses, des victimes d’erreurs judiciaires qui lui racontent au fil des jours leur vérité. Celle de ces femmes qui partagent son quotidien, lui offrent leurs regards, leurs sourires et lui apprennent à rester digne quoi qu’il arrive.
Roman
Zarifa Ghafari a trois ans quand les talibans interdisent aux filles afghanes d’aller à l’école, six lorsque les forces aériennes américaines frappent pour la première fois. À vingt-quatre ans, alors qu’elle est devenue la première maire d’une des provinces les plus conservatrices du pays, les extrémistes tentent de la tuer trois fois. Zarifa tient bon, lutte contre la corruption, œuvre pour la paix et tente d’éduquer les femmes. Mais à l’arrivée des talibans à Kaboul en 2021, et après l’assassinat de son père, elle fuit en Europe. Et continue d’aider celles qui sont restées. Son témoignage, inoubliable, incarne la résistance des Afghanes face à l’obscurantisme.
Roman
Paris, 1967. Menie est recrutée par la radio RTL. Son rôle ? Faire parler les auditrices. En quelques semaines, c’est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à la « dame de cœur ». La vie de Menie, partagée entre le tourbillon de Mai 68 et les tourments qu’on lui livre, en est totalement bouleversée. Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, replonge dans ces années pas si lointaines. Avec ce roman porté par Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau explore les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine en unissant les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main.
Roman
Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée à son amour pour être mariée à l’époux de Safira, tandis que Hindou, sa sœur, est contrainte d’épouser son cousin. Patience ! C’est le seul et unique conseil qui leur est donné par leur entourage. Comme le dit le proverbe peul : « Au bout de la patience, il y a le ciel. » Mais le ciel peut devenir un enfer.
Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles à se libérer ? Mariage forcé, viol conjugal, consensus et polygamie : ce roman brise les tabous en dénonçant la condition féminine au Sahel et les violences faites aux femmes.
Bande dessinée
Prix de la BD sociale et historique 2024
En 1972, Marie-Claire Chevalier, enceinte à la suite d’un viol, est dénoncée pour avortement clandestin par son propre agresseur. L’avortement est un délit passible d’une très forte amende et même d’incarcération. Sa mère ainsi que des femmes ayant pris part aux événements, comparaissent devant la justice, pour complicité. Cette affaire dramatique devient l’un des grands procès historiques de Gisèle Halimi, avocate de toutes les grandes causes féministes et antiracistes. Elle s’empare de l’histoire de Marie-Claire et de sa mère, pour créer un électrochoc médiatique, public et sociétal.
Bande dessinée
Jeux Olympiques de Pékin, en 2008 : Samia Yusuf Omar, 17 ans, représente la Somalie. Sur la piste, la jeune femme se surpasse mais termine bonne dernière. De retour en Somalie, Samia compte être plus performante la prochaine fois. Mais s’entraîner décemment est devenu impossible car les Shebab, des milices islamistes, proscrivent toute activité sportive aux femmes. Pour réaliser son rêve de participer aux prochains Jeux en 2012, Samia se lance dans une périlleuse odyssée pour rejoindre l’Europe. À peine âgée de 20 ans, elle endure un véritable calvaire... Jusqu’à sa fin tragique.
Bande dessinée
1944. Madeleine - résistante, nom de code « Rainer » - est arrêtée après avoir abattu un officier nazi. Un crime « terroriste », qui la condamne aux terribles interrogatoires des Brigades spéciales, la police de Vichy. Et plus particulièrement à ceux du commissaire Fernand David - « David les Mains Rouges », traqueur d'« ennemis intérieurs » tels que les FTP-MOI du groupe Manouchian. Un préambule aux interrogatoires nazis, puis au terrifiant quotidien de la prison de Fresnes, avec pour seule échappatoire la perspective d'être fusillée... Torturée, encore et encore, Madeleine va-t-elle tenir, alors qu'à Paris bruissent des rumeurs sur la Libération ?
Bande dessinée
En 1988, à la veille de l'élection présidentielle, François Mitterrand est à l'Élysée, Jacques Chirac à Matignon. Dans ce contexte, l'assassinat de Dulcie September, 52 ans, est hautement symbolique. La représentante de l'ANC en France est abattue deux ans avant la libération de Nelson Mandela et six ans avant l'élection de ce dernier à la présidence sud-africaine. Dulcie September a-t-elle été éliminée dans le cadre d'une action d'escadrons de la mort sud-africains alors actifs en Europe, ou bien a-t-elle été spécifiquement ciblée parce qu'elle en savait trop sur le contournement de l'embargo dans le domaine de l'armement et du nucléaire ?